edito du 3 mai 2007

Publié le par fred

Parachutes dorés, retraites de même couleur, stock options etc…
 
Dans la presse de ces derniers jours, nous n’en comptons plus les exemples ; Du patron d’Airbus à celui d’Eiffa en passant par Alcatel Lucent, tous toucherons ou ont touché plus que ne nous gagnerons dans notre vie entière.
Ce sont bien ces patrons là qui grèvent l’effort des salariés dans toutes les entreprises. C’est bien cela qu’il faut dénoncer encore et encore.
 
Révoltés, on pourrait penser qu’il faut légiférer sur ces pratiques plus que douteuses. Mais attention Parisot c’est insurgée sur l’absence de liberté que cela impliquerait, et elle a été entendue.
 
La répartition des richesses est l’affaire de toute la classe ouvrière. Nous devons avoir au cœur de notre démarche cette justice pour que nous tous gagnons plus.
 
Quand la justice doit être opposée à la liberté c’est que cette dernière a été dévoyée. La liberté, ce n’est pas que certains aient tout et que les autres n’aient rien. La liberté, ce n’est pas de manger et boire au nord et de laisser mourir au sud. La liberté ce n’est pas de stigmatiser des soi-disant privilégiés en conservant le monopole de l’argent et du pourvoir. La liberté, ce n’est pas de travailler plus pour gagner plus, puisque les richesses crées existent dès aujourd’hui mais le fruit en est mal réparti.
 
Ah ! Comme j’aimerais être Paul Eluard qui en pleine occupation écrivait ces quelques vers que je vous livre ici, afin que tous nous puissions y réfléchir :
 
« Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable de neige
J'écris ton nom
(…)
Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer »
Paul Eluard
 dans Poésies et vérités, 1942

Publié dans cgtfapt24

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