SARLAT / AGONAC / SAVIGNAC
Facteurs d’avenir ? Pour Qui ?
Parlons promo : 15000 promotions par an, chiffre claironné et martelé à qui veut l’entendre, c’est… ni plus ni moins que ce qui aurait été réalisé avec les dispositifs habituels ! |
A Sarlat, à Savignac les Eglises, à Agonac, et dans ton bureau demain, La Poste refuse de négocier le travail du samedi pour les facteurs, alors que dans de nombreux bureaux –pilotes ou pas- Facteurs d’Avenir a été installé avec le samedi négocié en jour faible.
Pas de samedi libre en dehors des congés, cela fait 6 samedis libres par an. Les facteurs, qui sont déjà au bas de l’échelle indiciaire, dont les salaires sont les plus bas, vont devoir sacrifier le peu de week-ends qu’ils avaient pu obtenir jusque-là…
Vous avez dit « POLITIQUE SOCIALE D’UNE AMBITION SANS PRECEDENT » ? On ne doit pas avoir la même idée du social !
Parlons carrière : de facteur de quartier ou référent (I2 ou I3) à 6 samedis libres par an, on pourra passer à facteur d’équipe (II1 ou II2) –mêmes conditions mais en changeant de tournée, voire de site, plusieurs fois par semaine, puis, suprême évolution, à facteur qualité (II2 ou II3), avec responsabilité et gestion du tableau de service et des absences sur un ou plusieurs sites, remplacement des facteurs, information-communication, contrôles et responsabilité de qualité de service, gestion des réclamations, et dans la mesure du possible pas de RTT parce que bon, tu la veux ta promo, faut quand même faire un effort, on n’a rien sans rien… |
Parlons Congés : quand les facteurs ne pourront pas prendre de CA, ASA, RC… ils ne se retourneront pas vers leur employeur mais s’arrangeront entre collègues. Royal ! |
La modernisation de l’organisation et des outils de travail est légitime. Cela fait longtemps que nous le demandons. Mais là où La Poste gagne en rentabilité, elle dégrade les conditions de travail et de vie de ses salariés. Cherchez l’erreur !!!
Cette modernisation doit servir les salariés notamment en améliorant leurs conditions de vie : plus de samedis libres et pas l’inverse.
Ensemble, nous devons peser sur les choix de l’entreprise. Faire que les efforts de La Poste ne soient pas uniquement sur la communication, mais bien sur nos conditions de travail.