Grenelle de l'environnement
A Périgueux, a lieu aujourd’hui, une déclinaison régionale du Grenelle de l’environnement.. Un grand moment d’échanges de débats qui doit aider à prendre des décisions environnementales.
Au-delà d’un certain effet d’annonce, il est certain que l’avenir de la planète est bel est bien un sujet préoccupant.
Une organisation syndicale a-t-elle sa place dans ces discussions ?
Dans les médias depuis le début de la campagne électorale, il apparaît que la culpabilisation individuelle serait un axe à prendre. C’est donc ma faute, comme la votre si la planète est dans cet état.
Quid des responsabilités patronales ? Industrialisation, recherche de la rentabilité absolue, n’aurait aucun impact sur l’écologie. Certes dans un monde capitaliste il est plus aisé de faire pression sur les individus que sur les groupes marchands. Notre nouveau prix Nobel de la paix, Al Gore, dans son documentaire n’avait-il pas défendu la thèse que le marché devait et pourrait exercer une pression écologique.
Toutes ces solutions sont-elles en phases avec la réalité ? Quand un salarié gagne moins de 1484€ par mois (salaire médian calculé par l’INSEE) peut-il réellement exercer une pression sur quoi que ce soit ou sur qui que ce soit ? Un exemple le crédit d’impôts : 30% des salariés ne paient pas l’impôt (non pas qu’il ne veuille pas, mais bel est bien parce qu’il ne gagne pas assez), alors l’avance de frais pour faire un geste environnemental ne leur est pas permise.
Par contre, ils restent toujours culpabilisés par les médias. Le salarié qui a une vielle voiture qui pollue, mais qui n’a pas les moyens d’en acheter une nouvelle se verra taxer alors qu’il devrait être aider. Pas assez de pouvoir d’achat, ne justifie aux yeux de certains de ne pas faire d’efforts. Merci pour eux.
Alors oui l’écologie, l’avenir de la planète, de nos enfants, est bel est bien une affaire syndicale.
PS : la CGT consacre un blog à cette question environnementale à cette adresse : http://blog.cgt.fr/